Artificialisation, préservation, renaturation, mise en valeur, transitions… La liste est longue des termes qui décrivent l’évolution d’un terrain. Ces mots renvoient à une actualité fournie : débats sur le « zéro artificialisation nette », mobilisations contre des projets d’aménagement, nouveaux dispositifs pour la préservation des espaces naturels et de la biodiversité des sols, recul du trait de côte, gestion des inondations, etc.
Le FIG 2024 veut poser la question de l’usage et de la propriété des terres. Au quotidien, nous utilisons le mot « terre » pour parler de plusieurs choses : à la fois le sol sur lequel nous marchons (et que nous pouvons prendre en main) et le foncier, c’est-à-dire les terrains que nous nous approprions et utilisons
Alors, qui possède et qui utilise les terres, mais aussi l’immobilier ? Qui décide de leur gestion et des activités qui y prendront place (ou non) ? Et en quoi ces questions nous confrontent-elles aux problématiques plus globales, d’échelle terrestre ?